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L’AFD publie un nouveau code de déontologie pour les designers professionnels

Actions AFD | 2 commentaires

Fruit d’un long travail concerté, l’AFD a publié le Code de déontologie du designer professionnel à l’occasion de son assemblée générale du 26 juin 2012. Jusqu’à présent, il n’existait en France que la traduction du code d’éthique de l’ICSID. Notre code de déontologie est comparable à celui des architectes et, au-delà d’une ligne de conduite éthique généraliste, il se veut ancré dans une éthique appliquée, appuyé sur des pratiques professionnelles précises et actualisées. 


Ce code s’inscrit pleinement dans la démarche de fond menée par l’AFD, qui vise à pousser les « métiers » du design vers la reconnaissance en tant que profession. Il complète la Charte AFD des marchés publics de design et la Charte AFD des écodesigners et, entièrement visé par notre avocat, il sera fort utile pour aider les pouvoirs publics et les juges à comprendre nos professions.



Nous encourageons les designers qui souhaitent valoriser leur démarche professionnelle à faire connaître leur code de déontologie et à le communiquer.



Lire le Code de déontologie du designer professionnel

Commentaires

1. Par
Ryad,
le 03 juil
2012 à 04h24
Ryad

Je suis complètement d’accord avec votre initiative et j’ai toujours pensé qu’íl fallait pousser notre métier vers la reconnaissance et faire le ménage également entre les designers improvisés et les designers compétents de manière officielle (un diplôme ne voulant plus vraiment dire quelquechose) Mais ne trouvez-vous pas qu’effectivement la seule personne qui pourrait être touchée par ce code doit être avocat ou juge ? 🙂



Ne cherchons nous pas d’abord à expliquer et faire comprendre notre métier aux clients et employeurs ?



Je suis personnellement incapable d’utiliser ce code par sa forme et son ton juridique afin d’expliquer à mes clients que je ne suis pas un ”artiste qui dessine sur un ordinateur” ou ”un magicien du photoshop”.



Peut être n’ai-je pas saisi le but de ce code mais s’il est sensé éclairer les ignorants sur le métier de designer je ne suis pas sur de son efficacité face aux nombreux clients qui ne comprennent même pas qu’on facture la recherche et le benchmak par exemple.



Ou alors il serait efficace pour les agences créatives et grands groupes familiers de notre expertise mais beaucoup d’entre nous vivent de petits clients inexpérimentés ou de postes chez l’annonceur. Une majorité ?



Je ne suis pas au fait de vos autres initiatives si ce n’est la liste noir des appels d’offres donc si vous avez effectivement mis en place d’autres solutions pour porter le métier de designer dans la lumière afin d’identifier les imposteurs et faire comprendre qui nous sommes aux clients, merci de m’indiquer ces articles car c’est ce que je recherchais en parcourant votre site dont je salue une fois de plus l’initiative.



Merci



R

2. Par
Béatrice Gisclard AFD Nîmes,
le 27 juil
2012 à 11h33
Béatrice Gisclard AFD Nîmes

@Ryad



Merci pour votre intérêt sur le sujet. Pour répondre à vos interrogations, un code de déontologie n’a pas pour vocation d’être un outil pour distinguer les "bons" designers des "mauvais" designers. Il constitue un ensemble de règles régissant une profession permettant de distinguer une qualité et un niveau de prestations rendus par les professionnels du secteur d’activité. Nous avons conçu le nôtre en intégrant des valeurs, en plus des devoirs et obligations, qui vont dans le sens d’une éthique appliquée. Le design n’étant pas encore reconnu en tant que profession mais plutôt comme un ensemble de métiers, nous devons constituer des éléments représentatifs d’une profession, comme le code de déontologie de l’architecte ou du médecin. Ce n’est pas un code qui fait la profession, mais il fait parti des éléments de reconnaissance, au même titre qu’un code NAF.



Le designers ne doivent pas attendre des pouvoirs publics, des commanditaires ou des juges qu’ils leur donnent leur aval pour être reconnus designers : c’est à nous mêmes que nous devrons les avancées et la reconnaissance, donc oui il faut prendre son bâton de pèlerin et convaincre ses clients, les collectivités de la qualité de son travail. C’est certes parfois fastidieux, mais l’AFD progresse, tout simplement parce qu’il y a de plus de designers qui adhèrent à un syndicat professionnel, qui aura ainsi les moyens de faire reconnaître notre profession auprès de l’État.



Prenez la comparaison entre un avocat et un designer : demande t’on à un avocat de faire une prestation gratuite “pour voir” ? ils ont certainement mieux su défendre leurs droits que nous, et eux aussi ont un code de déontologie ! 😉

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